Soigner l'anxiété liée à l'hypoglycémie à l'aide de traitements naturels | Radio 21 et 22 octobre - 106,9 FM & 107,7 FM

L’anxiété est un syndrome de plus en plus répandu, et ses origines peuvent être multiples dans notre société moderne où les stress environnementaux sont très hétéroclites. Ainsi, en plus d’être en soi un trouble difficile à identifier pour la personne concernée, il est aussi délicat pour elle de déterminer les actions ou les remèdes permettant d’en venir à bout. Ici, nous allons vous parler d’un cas courant et facile à traiter, celui du sentiment d’anxiété lié à l’hypoglycémie.

Qu’est-ce que l’anxiété ?

L’anxiété est une impression de mal-être, une angoisse ressentie de manière plus ou moins longue et régulière, pouvant s’exprimer sans raison apparente. Les symptômes peuvent être très variés : irritabilité, fébrilité, nausées, diarrhées, fatigue, troubles du sommeil, maux de tête, sensation de peur ou d’étouffement, bouffées de chaleur, difficulté de concentration, mémorisation… 

S’il est possible qu’elle provienne d’une conjonction de plusieurs sources de stress qui opèrent de façon inconsciente, on sait également que l’anxiété peut aussi venir de facteurs biologiques. Un déséquilibre dans la chimie du cerveau par exemple (un mauvais rapport entre sérotonine, noradrénaline et acide gamma-aminobutyrique…) ou encore un dysfonctionnement de la thyroïde. Plus surprenant, selon les scientifiques, cette angoisse pourrait survenir en cas d’anémie ou d’hypoglycémie. 

Si votre anxiété s’installe à des heures particulières : en milieu de matinée, dans l’après-midi ou lorsque vous avez sauté un repas notamment, il est fort probable qu’il s’agisse d’une baisse de sucre tout simplement. 

Anxiété et alimentation : évitez l’hypoglycémie !

Hangry, voilà un mot original proposé par certains psychiatres qui décrit parfaitement la situation : un mélange entre avoir faim (hungry en anglais), et être fâché (angry en anglais). L’hypoglycémie, c’est-à-dire le manque de glucose dans le sang qui conduit à une perte d’énergie, peut donner ce sentiment bien spécifique qui s’apparente à de l’angoisse. 

Première étape : bien s’alimenter

Soigner son alimentation est la première des choses à faire dans ce cas. Par exemple en abandonnant les glucides dits rapides au profit des complexes comme les céréales complètes (grains entiers). Cela vous permettra d’avoir un apport plus étalé dans la journée et éviter les coups de mou. De façon plus générale, une nourriture variée et de qualité vous assurera une meilleure stabilité. Vous trouverez de très nombreux conseils en ligne et au besoin, vous pouvez faire appel à un ou une nutritionniste !

Si cela ne suffit pas, ou que vous n’avez pas le temps de cuisiner, il existe des solutions naturelles pour vous aider.

Deuxième étape, les traitements naturels

En effet, il existe une multitude de traitements naturels pour combattre l’angoisse sur plusieurs tableaux. Nous en retiendrons cependant deux groupes principaux : 

• Les adaptogènes pour une action sur la gestion le stress et l’énergie ;
• Les plantes nervines avec des effets calmants ou anxiolytiques ;

Les traitements naturels pour soigner l’anxiété

Les adaptogènes pour gérer le stress et gagner en énergie

Les plantes adaptogènes sont excellentes pour vous permettre de faire face au stress qualifié de non spécifique, c’est-à-dire qui n’a pas de source unique ou particulière. 

Certains sont bien connus comme le ginseng asiatique aux vertus plutôt énergisantes et le ginseng canadien plus calmant. La palette de dosage est vraiment large en fonction de vos besoins, de 200 mg minimum jusqu’à 3 g quotidiennement. 

Dans la famille des ginsengs, l’ashwagandha ou ginseng indien, est probablement le plus calmant de tous les adaptogènes. Son nom latin Withania Somnifera le laisse entendre, mais rassurez-vous il ne vous fera pas l’effet d’un somnifère pour autant. 

L’ashwagandha vous offrira ainsi, grâce à une prise régulière de 300 à 600 mg par jour, une résistance supérieure au stress et à l’anxiété sur la durée. 

Si votre anxiété du matin ou de l’après-midi est accompagnée d’une forte fatigue, la rhodiola peut s’avérer être le meilleur choix. C’est probablement le plus stimulant des adaptogènes, et il vous aidera à surmonter votre coup de mou avec des doses quotidiennes de 200 à 600 mg.

Pour finir, le basilic sacré fait de plus en plus parler de lui dans le traitement naturel de l’angoisse. Pris sous forme d’infusion ou d’extrait, il offre un regain d’énergie « zen » tout comme l’ashwagandha.

Les plantes nervines pour agir sur les symptômes de l’anxiété

Il en vient de tous les continents. La valériane et la mélisse en Europe, la passiflore en Amérique du Sud, le pavot de Californie. Ils se prennent en teinture, en comprimés ou encore en infusions… et permettent tous de « baisser la pression ». En somme, de diminuer les symptômes anxieux, sans pour autant vous assommer. 

De tous ces « anxiolytiques naturels », le plus puissant est certainement le Kava Kava. C’est une plante de la famille des poivres originaire du Pacifique Sud dont l’effet calmant est important. Le botaniste à la décrire a dit qu’« il est impossible de haïr » avec le Kava Kava, ce qui donne une belle idée de comment elle opère.

Vous pouvez choisir un extrait concentré qui vous fournit en principe actif entre 70 et 150 mg idéalement par jour, éventuellement jusqu’au double en cas de nécessité.

Contrairement aux adaptogènes qui se placent en prévention, on prendra du Kava Kava quand le besoin se fait sentir à l’apparition des symptômes et non sur la durée.

En conclusion, vous avez ici un large éventail d’options pour intervenir différemment en fonction de votre état et de vos objectifs. N’hésitez pas à demander conseil si vous le souhaitez pour choisir le meilleur traitement pour votre situation !

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